Il a changé le monde…


Je viens de terminer la lecture du livre de Walter Isaacson consacré à Steve Jobs.  Cet ouvrage nous permet de découvrir un Steve Jobs méconnu derrière tous les clichés attachés à son patronyme.Mais aussi Apple et la Silicone Valley. Si vous n’avez pas la chance de pouvoir lire ce livre, je vous recommande un article passionnant écrit par le même auteur dans l’édition d’Avril de la Harvard Business Review intitulé « The Real Leadership Lessons of Steve Jobs« . Walter Isaacson résume les 14 clés qui expliquent d’après lui le succès de l’homme qui a changé le monde :

  •  – FOCUS : à partir d’exemples précis on apprend que Steve Jobs a toujours voulu concentrer l’action de la compagnie sur quelques actions et quelques produits.  « Décider ce qu’il ne faut pas faire est au moins aussi important que décider ce qu’il faut faire« .
  • SIMPLIFIER : « la simplicité est l’ultime sophistication » indiquait la 1ère brochure d’Apple. Mais la simplicité étant le résultat non d’une approche minimaliste d’emblée  mais de tout un process de compréhension de l’élément sur lequel on travaille.
  • NE DÉPENDRE DE PERSONNE : Steve Jobs a toujours voulu contrôler toute la chaîne. Depuis les études jusqu’à l’expérience clients. Le fameux « Apple écosystème » ! Notamment parce qu’il était perfectionniste et qu’il ne supportait pas l’idée que SON produit soit pollué par des éléments qui ne seraient pas au même niveau de perfection. 
  • – QUAND ON EST DERRIÈRE, SAUTER PAR DESSUS : au lieu de chercher à rattraper son retard par rapport aux concurrents en restant dans le même paradigme, il a toujours cherché à aller au-delà, à inventer autre chose, à sauter une phase. Il ne s’est jamais contenté d’un succès. Y compris quand il était planétaire. Il cherchait en permanence comment aller encore plus loin. Jusqu’à cannibaliser ses propres produits (iPhone par iPod par exemple) : « si  nous ne nous cannibalisons pas nous-mêmes, quelqu’un d’autre le fera« .
  • PENSER PRODUITS AVANT PROFITS : chaque fois qu’Apple a pensé produits avant profits elle a gagné ; les profits ont suivi. Quand elle a fait l’inverse – au moment où  John Sculley (ancien dirigeant de Pepsi)  a dirigé la compagnie- Apple a perdu.
  •  – NE PAS DEVENIR ESCLAVE DES FOCUS GROUPES : « Notre travail est de lire des choses qui ne sont pas encore écrites dans le livre… l’intuition est beaucoup plus puissante que l’intelligence » disait Steve Jobs. Il considérait que les consommateurs ne pouvaient pas savoir ce dont ils avaient besoin avant de voir les produits Apple. Les fameux « champs du possible » ! Il faisait une différence entre « écouter profondément le client » et « l’écouter continuellement ».
  • TORDRE LA RÉALITÉ : réaliser l’impossible. Il n’acceptait pas qu’on lui réponde « impossible » au seul motif que « personne ne l’a fait avant ». Ses collaborateurs admettant que cela leur avait fait faire des choses en effet impossibles.
  •  – PERMETTRE UNE SENSATION GLOBALE : il pensait essentiel de porter une grande attention aux éléments qui permettaient aux clients de se forger leur 1ère impression : le packaging et le design.
  •  – POUSSER A LA PERFECTION : tant que le produit n’était pas parfait, il n’était pas commercialisé. Il revoyait inlassablement le produit.  La perfection, y compris dans les éléments qui ne se voyaient pas.
  • NE TRAVAILLER QU’AVEC LES MEILLEURS : Steve Jobs affirme que lorsqu’on travaille avec les meilleurs, on n’a pas besoin de les materner ; que lorsqu’on attend d’eux le meilleur, on les pousse à se dépasser.
  • TRAVAILLER AU CONTACT DIRECT : Steve Jobs pense que pour développer la créativité il faut que les collaborateurs travaillent en contact direct. Échangent de manière impromptue et peu organisée . Au-delà du mail et des plateformes collaboratives.
  •  – COMBINER LA VISION ET LE DÉTAIL : les managers sont trop souvent ou des visionnaires ou des pointillistes. Steve Jobs nous dit qu’il faut être les deux.
  •  – ÊTRE A L’INTERSECTION DE  LA SCIENCE ET LES HUMANITÉS : toute la vie de Steve Jobs illustre bien ce principe. Il a toujours relié la technologie à la créativité, les humanités aux sciences.
  •  – ÊTRE REBELLE : « les gens qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde sont ceux qui le changent vraiment ».

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